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Réf.
2022/EDPPDCSLDDDDP/7881

Type d'offre
Experts

Type de contrat
Contrat de prestation de services

Domaines d'expertises
Formation professionnelle, Insertion, Emploi

Date limite de candidature
14/06/2022 16:00

Durée de la mission
Court terme

Contrat
Indépendant / Entrepreneur Individuel

Durée
jusqu'à 45 jours ouvrables sur une durée max. de 4 mois

Description de la mission

Cette étude aboutira à une proposition de mise en œuvre technique, humaine et financière du modèle proposé. Elle devra être menée en lien étroit avec le Ministère partenaire. Sur la base des conclusions et des orientations issues de cette étude et de l’enveloppe budgétaire disponible, et en fonction des priorités déterminées avec la partie nationale, le projet Komor pourra contribuer à la mise en oeuvre du préapprentissage. Il est également envisageable que KI soutienne un pilote avant que le dispositif complet ne soit déployé en cas de réussite.

  • Objectif général

La mission a pour objectif de réaliser une étude sur le développement d’un dispositif de préapprentissage en Union des Comores qui permettent de répondre aux besoins des jeunes déscolarisés/non-scolarisés.

  • Objectifs spécifiques
  1. Réaliser une étude d’opportunité (préfaisabilité) avec l’identification de différents scénarii (idéalement 3) de développement du préapprentissage ;
  2. Etudier la faisabilité du préapprentissage selon le scénario retenu, qui permette aux jeunes de poursuivre leur éducation de base tout en préparant leur orientation (découverte des métiers, de leurs débouchés et des filières de formation pour y accéder) ;
  3. Proposer une mise en œuvre technique, humaine et financière du modèle retenu et mettre en avant les conditions et garanties nécessaires à sa pérennité.
  • Résultats à atteindre

Définir toutes les conditions matérielles, humaines, pédagogique et financières nécessaires pour ouvrir une ou des section(s) de préapprentissage viable(s) et performante(s) à Grande Comore.

1.Description de la mission

 La mission se déroulera en trois temps et dans 2 îles de l’Union des Comores :

  • Une phase de préparation
  • Une étude de préfaisabilité/opportunité sur le préapprentissage
  • Une étude de faisabilité sur le modèle qui aura été retenu à l’issu de l’étude d’opportunité.

Préparation de la mission (T0)

  • Prendre connaissance de la documentation qui lui sera remise à la signature du contrat : étude de diagnostic du projet Komor Initiative, loi de 2013 d’orientation de la Formation Professionnelle, loi de 2021 d’orientation de l’éducation, stratégie de développement de la FTP…
  • Prendre connaissance d’ouvertures de centres similaires qui ont eu lieu en Afrique afin de les comparer aux conditions propres aux Comores lors des visites de terrain et identifier ce qui est transposable avec réussite.

Phase I : étude de préfaisabilité (T1)

Le prestataire devra effectuer une analyse de l’existant en termes de ressources matérielles, pédagogiques, humaines, financières, d’offres et de demandes. Il étudiera également les possibilités d’intégration du système dans le milieu Comorien et ses effets, ainsi que les partenariats possibles.

Il estimera les impacts sociaux, et notamment sur les jeunes femmes, du développement d’un tel système.

Il identifiera les facteurs de risques et les prérequis pour l’ouverture d’un tel système, y compris sur les modalités de validation de la formation par le Ministère de l’Education (MEN) et le statut juridique de la / des structures. Le cas échéant, il devra prendre connaissance des expériences qui ont déjà été tentées et comprendre les raisons de leur échec éventuel.

Il abordera aussi, entre autres, l’organisation, le cadre pédagogique, le nombre de jeunes potentiellement accompagnés, le cadre réglementaire, les acteurs et notamment une répartition possible des acteurs publics/privés, etc.

Ce travail doit donner lieu à un livrable qui proposera pour chaque île, compte tenu des informations recueillies, la/les formules qui aura (auront) le plus d’atouts pour que la pérennité soit garantie. Dans son rapport, il envisagera au moins trois formules du préapprentissage et proposera celle qui lui semble la plus appropriée dans le contexte comorien ainsi que les arguments qui justifient les choix réalisés.

NB : Une présentation des résultats de l’étude au MEN et à ses partenaires sera organisée par le Ministère et animée par le prestataire. Cet échange devra permettre de mettre en avant de éléments de prise de décision objectifs quant au choix du modèle à construire. Les discussions et remarques formulées lors de ces sessions seront prises en compte pour la poursuite du travail et la finalisation des livrables attendus.

Phase II : étude de faisabilité (T2)

Faisant suite à la formule qui aura été validée avec le Ministère à l’issue de l’étude de préfaisabilité, une étude de faisabilité sera effectuée. La mission produira une proposition détaillée de la faisabilité technique, humaine et financière.

NB : La deuxième phase étant conditionnée à la première, elle se déroulera si le résultat de la préfaisabilité est positif et que le MEN se prononce en faveur de la solution proposée.

Ce travail doit donner lieu à un second livrable. Le prestataire établira :

  • Les modalités organisationnelles et la gouvernance du système ;
  • Un plan d’action de mise en œuvre présentant les éléments techniques et financiers d’un tel projet et comprenant à minima :
  • Les modules de cours qui devront être dispensés ;
  • Le nombre d’apprenants à former chaque année ;
  • Le cas échéant si le modèle requière, le nombre de centres à ouvrir et leurs modalités de gestion ;
  • La durée des formations ;
  • Un récapitulatif des acteurs à mobiliser et leurs rôles respectifs ;
  • Les ressources humaines nécessaires au fonctionnement du projet et les fiches de poste correspondantes ;
  • Un plan de formation et de renforcement de capacités de l’ensemble des acteurs publics et privés impliqués ;
  • Le détail des ressources matérielles nécessaires ;
  • Les coûts de démarrage et de fonctionnement annuel en rythme de croisière du modèle ;
  • Un calendrier présentant les différentes étapes qui aboutiront à la mise en œuvre du système ;
  • Les points d’attention avec notamment la confirmation des risques et prérequis identifiés lors de la phase de préfaisabilité.

D’une manière globale, le prestataire analysera toutes les contraintes/risques à chaque niveau du projet et proposera des solutions.

Prise en compte du genre – La préfaisabilité et la proposition technique de mise en œuvre devront prendre en compte la question du genre. Les rapports incluront une partie analyse des spécificités liées au genre dans la mise en œuvre du préapprentissage.

NB : Une présentation des résultats de l’étude au MEN et à ses partenaires sera organisée par le Ministère et animée par le prestataire. Les discussions et remarques formulées lors de ces sessions seront prises en compte pour la poursuite du travail et la finalisation des livrables attendus.

2.Livrables attendus

Livrables

Date de livraison

1.       Etude préfaisabilité provisoire (inclus la préparation de la mission)

T0 + 25 jours ouvrables

2.       Etude préfaisabilité définitif

T0 + 35 jours ouvrables

3.       Rapport faisabilité provisoire

T2 + 25 jours ouvrables

4.       Rapport faisabilité définitif

T2 + 40 jours ouvrables

 

Le prestataire respectera le planning des rendus de livrables qui lui sont imposés.

Les livrables seront rédigés en français.

Un rapport d’étude sous format .docx devra être remis par email à l’issue de chaque mission.

3.Planning/calendrier :

Le calendrier prévisionnel d’exécution des missions se présente comme suit :

                Activités

Lieu

Période

Durée (H/J)

Expert 1 :

Durée (H/J)

Expert 2 :

 

Préparation de la mission

Domicile

T0

5

1

Préfaisabilité

Comores

T1

15

10

Rédaction du rapport provisoire

Domicile

T1

5

5

Rédaction du rapport définitif

Domicile

T1

2

2

Faisabilité

Comores

T2

10

5

Rédaction du rapport provisoire

Domicile

T2

5

3

Rédaction du rapport définitif

Domicile

T2

3

2

Total

 

 

45

28

4.Lieu de la mission

Le lieu de la mission sera situé à Moroni (île de Grande Comore), et à Mutsamudu (île d’Anjouan).

5.Dates de la mission

La période prévue pour le début de la mission est le mois de juin/juillet 2022 pour une durée totale de 4 mois en deux missions.

6.Offre financière

La proposition financière de l’étude ne dépassera pas 85.000€.

7.Coordination

Eric DANGOXHE, Assistant technique en formation et insertion professionnelle, sera la principale personne de contact à Moroni. Des échanges réguliers seront organisés avec lui sur l’avancement de l’étude et des éventuelles difficultés rencontrées.

Expertise France, en lien avec le Ministère de l’Education, veillera à organiser les rencontres, selon la méthodologie rendue par le prestataire. A cette fin, il est attendu du prestataire une proposition structurée quant aux modalités les plus souhaitables en la matière.

NB : Une réunion de cadrage se tiendra aux Comores le premier jour de chacune des missions de terrain.

8.Rencontres à envisager

Expertise France et le Ministère pourront appuyer la prise de contacts avec les interlocuteurs souhaités par la mission.

Seront dores et déjà à prévoir :

  • Le Ministère de l’Education Nationale : à minima le point focal du projet KI et les Directeurs techniques de la formation et l’insertion professionnelle ;
  • Les centres de formation professionnelle, enseignants, artisans et autres acteurs potentiels, Organisation de la Société Civile ;
  • Les jeunes en décrochage scolaire, familles ;
  • Komor Initiative, AFD.

Description du projet ou contexte

Contexte et justification du besoin

1. Environnement

La France et l’Union des Comores ont signé le 22 juillet 2019, à Paris, un Document Cadre de Partenariat (DCP) dont le suivi est coordonné par le Ministère des affaires étrangères et de la coopération internationale comorien et l’Ambassade de France en Union des Comores. Ce DCP est assorti d’un Plan de Développement France-Comores (PDFC) d’un montant de 150 Millions d’euros que l’Agence française de Développement (AFD) doit engager.

L’Union des Comores est confrontée à d’importants défis en termes de développement. Malgré la progression du revenu brut par habitant depuis une quinzaine d’années, elle continue de subir l’étroitesse de sa base économique : faible diversification économique, forte vulnérabilité aux chocs externes et un taux de chômage encore élevée (près de 40%). En réponse à ces enjeux, le Gouvernement exprime une volonté forte de développer une expertise qualifiée qui doit se traduire par un investissement consistant et efficace dans la rénovation du système de formation et d’insertion professionnelle. Le Gouvernement a notamment fixé les priorités suivantes :

  • Contribuer à la création de 5 000 emplois par an (en ciblant notamment le BTP, l’agriculture, la pêche et le tourisme) ;
  • Promouvoir l’apprentissage formel, et accompagner les jeunes dans le processus d’insertion ;
  • Développer l’entrepreneuriat féminin (soutien à la création/modernisation d’entreprises) ;
  • Faciliter l’accès des groupes vulnérables au marché de l’emploi.

Il s’agit de doter le peuple comorien des moyens d’envisager son avenir en renforçant la qualification des jeunes, et des femmes en particulier, mais aussi de développer la professionnalisation et l’esprit d’entreprise en s’appuyant sur les dispositifs existants tout en renforçant l’offre de service en lien avec l’insertion.

Face aux enjeux cruciaux pour l’avenir de la jeunesse comorienne et pour appuyer l’Union des Comores dans la mise en œuvre de sa Stratégie de développement de la formation technique et professionnelle et de l’insertion, le PDFC inclut un axe sectoriel d’intervention « formation et insertion professionnelle» en vue de favoriser l’accès des jeunes à l’emploi durable.

Conformément aux modalités de mise en œuvre des programmes du PDFC, les parties comoriennes et françaises, via l’Agence française de Développement, ont confié à Expertise France (agence française de coopération technique internationale, en charge de la conception et de mise en œuvre de projets de coopération) la maîtrise d’ouvrage directe externalisée et la mise en œuvre du projet Komor Initiative (KI).

2. Le projet Komor Initiative

 Origines - Une étude de diagnostic a été réalisée début 2019, suivi d’une étude de faisabilité dans le courant de la même année. Différentes étapes de partages et d’échanges avec les autorités et les parties prenantes publiques et privées ont été organisées au cours de ces phases d’étude.

  • L’étude d’opportunité a permis de disposer d’une proposition de projet visant à stimuler l’employabilité des jeunes comoriennes et comoriens en renforçant leurs capacités/compétences à travers des formations socioprofessionnelles d’une part, et à structurer les dispositifs d’accompagnement vers l’emploi et l’auto-entreprenariat ;
  • L’étude de faisabilité a permis de définir les objectifs, les conditions de mise en œuvre du projet Komor Initiative et les moyens à mobiliser, avec une forte implication de l’ensemble des acteurs concernés pour répondre aux besoins et opportunités identifiés. Des activités structurantes pour le renforcement de capacités du secteur ont été identifiés tant au niveau des opérateurs publics et privés, qu’au niveau institutionnel.

Objectifs du projet - Le projet Komor Initiative vise l’insertion socio-professionnelle durable des jeunes hommes et femmes, par le renforcement de leurs capacités et compétences. Cela se fera à travers un appui au continuum orientation-formation-insertion avec le renforcement des systèmes de formation professionnelle et la mise en place de dispositifs d’accompagnement vers l’emploi (salariat ou auto-emploi).

Le projet se décline en 3 composantes :

  • Composante 1 : Appui aux initiatives émergentes et opérateurs pilotes du continuum orientation-formation-insertion ;
  • Composante 2 : Soutien aux actions nationales structurantes ;
  • Composante 3 : Amélioration de la qualité des dispositifs à travers un renforcement du pilotage et de la gouvernance.

Le Projet est réalisé en partenariat avec le Ministère de l’Education Nationale et en étroite collaboration avec le Ministère de l’Emploi et les institutions sous sa tutelle (Maison de l’Emploi et Antennes insulaires, etc.).

3. Justification du besoin

Considérant ce qui précède et que l’Union des Comores s’est dotée d’une Stratégie de Développement de la Formation Technique et Professionnelle (SDFTP) ;

Considérant l’axe 1 de la SDFTP : « ACCES / EQUITE - Diversifier l'offre de formation technique et professionnelle adaptée aux qualifications du marché de l'emploi et accroître l'accès équitable pour tous ceux qui en ont besoin » comprend, entre autres, les objectifs spécifiques suivant :

  • OSP 111 « Structurer l'offre globale de FTP autour des pôles de compétences régionales à travers la réhabilitation, l’extension ou la construction des bâtiments et en adaptant les capacités d’accueil (effectifs et hébergement)» ;
  • OSP 121 « Mettre en place une offre de formation de type « pré apprentissage » (12 – 14 ans) orientée vers le développement de compétences qui permettront aux jeunes de réintégrer des dispositifs de formation académique, des dispositifs de formation technique et professionnelle ou de devenir fonctionnel dans n'importe quel secteur d'activité. ».

Considérant que l’instruction en Union des Comores est obligatoire jusqu’à l’âge de 15 ans, mais

  • que le taux de décrochage scolaire en fin d’enseignement primaire est élevé et que beaucoup de jeunes ne parviennent pas à accéder à une formation professionnelle ;
  • qu’il n’existe aucun service public pour les jeunes de 12-15 ans non scolarisés ou en situation de décrochage scolaire ;
  • qu’il n’existe pas véritablement, à l’exception d’initiatives éparses, de dispositifs d’éducation non-formelle et d’alphabétisation.

Le préapprentissage a été introduit dans la Stratégie de Développement de la Formation Technique et Professionnelle (SDFTP) à l’horizon 2019, qui a été reconduit pour 5 ans. L’instruction était alors obligatoire jusqu’à 12 ans, alors que la formation professionnelle était accessible à l’âge de 15 ans.

En décembre 2021, la nouvelle Loi d’orientation de l’éducation établie l’instruction obligatoire jusqu’à 15 ans. Mais aucun système n’est à ce jour prévu pour les jeunes déscolarisés ou non-scolarisés.

Considérant la composante 2 du projet Komor Initiative qui vise le soutien aux actions nationales structurantes et qui comprend une activité d’appui à la diversification de l’offre de service dans le continuum orientation-formation-insertion ;

Le Ministère de l’Education Nationale (MEN) souhaite, à travers le projet Komor Initiative, étudier la possibilité de développer le préapprentissage afin de permettre aux jeunes déscolarisés de reprendre le chemin de l’école et de la formation professionnelle.

En effet, le préapprentissage constitue un outil fort d’orientation choisie et raisonnée pour tous les jeunes en décrochage scolaire. Il doit leur permettre de :

  • Compléter leurs compétences scolaires pour retourner à l’école ou entreprendre une formation ;
  • Déterminer le métier dans lequel ils souhaiteront œuvrer ;
  • Avoir les clés pour se trouver une place en formation.

Profil souhaité

  • Nombre d’experts par mission : 2
  • Profil des experts désignés en charge de l’exécution du contrat

Qualifications et compétences de l’expert N°1, chef de mission :

Il devra posséder les caractéristiques suivantes :

  • Un diplôme en science de l’éducation ou expérience équivalente ;
  • Avoir une expérience générale pertinente de 10 années dans le domaine de la formation professionnelle ;
  • Avoir une expérience spécifique de 5 ans dans le domaine du préapprentissage tel que définit plus haut ;
  • Expérience dans au moins 3 missions similaires (étude sur le préapprentissage) ;
  • Expérience en approche participative ;
  • Compétences linguistiques : maîtrise parfaite du français (compréhension, lecture, écriture y compris compétences rédactionnelles). La connaissance du shikomori est un plus.
  • Avoir une expérience de travail en Afrique subsaharienne.
  1. Qualifications et compétences de l’expert N°2 :

Il devra posséder les caractéristiques suivantes :

  • Un diplôme en science de l’éducation, en économie ou expérience équivalente ;
  • Avoir une expérience générale pertinente de minimum 5 années dans le domaine de la formation professionnelle, de l’équipement et de la planification budgétaire ;
  • Expérience dans au moins 3 missions similaires ;
  • Expérience en approche participative ;
  • Compétences linguistiques : maîtrise parfaite du français (compréhension, lecture, écriture y compris compétences rédactionnelles). La connaissance du shikomori est un plus.
  • Avoir une expérience de travail en Afrique subsahariennne

Durée effective par mission :

45 jours pour l’expert n°1, chef de mission ;

28 jours pour l’expert n°2.

Informations complémentaires

Critères de sélection des candidatures

Le processus de sélection des candidats s'opérera selon le(s) critère(s) suivant(s) :

  • Formation/compétences/expériences du candidat
  • Expériences du candidat en lien avec la mission d’expertise
  • Évaluation de l’expertise du candidat dans le domaine recherché
  • Compréhension par le candidat des enjeux du projet de coopération
  • Compréhension par le candidat du rôle de la mission au sein du projet de coopération

Date limite de candidature : 14/06/2022 16:00

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