Réf.
2023/CPLFDPT/9398
Type d'offre
Experts
Type de contrat
Contrat de prestation de services
Domaines d'expertises
Santé maternelle, néonatale et infantile (SMNI)
Date limite de candidature
15/05/2023 17:41
Durée de la mission
Court terme
Contrat
Indépendant / Entrepreneur Individuel
Durée
60 jours
Département Santé - DEPSAN > Pôle Renforcement des systèmes de santé
Mis en ligne le : 27/04/2023
NOTA BENE
L'évaluation finale portera à la fois sur la phase d’instruction du projet et l'ensemble de la période exécutée du projet ; la collecte de données se déroulera en deux temps :
Elle prendra en compte les préconisations apportées par l'évaluation intermédiaire (mai 2023) et les résultats du dispositif de suivi - évaluation à la fin de chaque composante.
1.1. Objectif général
L'objectif de cette évaluation est d'évaluer les stratégies mises en œuvre par EF, le Ministère de la Santé mauritanien et les autres partenaires dans le cadre du projet Temeyouz. Elle permettra aussi de fournir les éléments nécessaires pour montrer la contribution du projet dans l’amélioration de la qualité de vie des bénéficiaires d’une part, et d’autre part de formuler des recommandations stratégiques et pratiques issues des leçons apprises utiles à partager avec toutes les parties prenantes incluant les bailleurs et les bénéficiaires cibles en vue de définir des interventions nécessaires pour une éventuelle seconde phase.
1.2. Objectifs spécifiques de l’évaluation
2.1. Champs de l’évaluation
L’évaluation devra porter sur :
2.1.1. Elements couverts par l'évaluation
LOT n. 1 :
LOT n. 2 :
2.1.2. Principes transverses de l'évaluation
L’évaluation devra prendre en compte plusieurs principes transverses :
[1]https://www.expertisefrance.fr/documents/20182/426622/Expertise+France+-+Genre+et+d%C3%A9veloppement+durable/d1d37b1c-30f2-4224-91a3-05be9bb7d6a0
[2]https://www.expertisefrance.fr/documents/20182/426622/Charte+%C3%A9thique+d%27Expertise+France.pdf/f3a8bbf4-f363-4637-a16e-6a1e7c638dc2
Pour chaque lot, le travail d’évaluation s’appuiera sur une démarche en trois étapes : 1) Structurer la démarche évaluative ; 2) Conduire l’analyse évaluative et 3) Présenter les résultats des travaux évaluatifs et les recommandations.
Il est demandé à l’évaluateur d’associer étroitement EF à la construction de son raisonnement, par des liens réguliers tout au long de la mission, de la note de cadrage jusqu’à la réunion de présentation du rapport provisoire. En particulier, un partage des constats et des premiers éléments d’analyse doit se faire dès la fin de la mission, avant la rédaction du rapport provisoire.
3.1. Structurer la démarche évaluative
Au cours de cette phase préparatoire, de problématisation du contexte et des enjeux, l’évaluateur devra :
A partir de ce travail méthodologique préparatoire, l’évaluateur proposera pour chaque lot une note de cadrage 3 semaines après le démarrage de ses travaux (25 pages maximum par note de cadrage). Cette note de cadrage fera l’objet d’un échange avec le comité technique de suivi-évaluation afin de valider/définir la stratégie évaluative et d’en vérifier la faisabilité.
Une attention particulière sera portée sur la capacité de l’évaluateur à mobiliser des sources diverses, à les trianguler et à porter un regard critique sur leurs fiabilités.
3.2. Conduire l’analyse évaluative
A partir des constats et des informations disponibles, l’évaluateur devra, dans un second temps, évaluer la performance du projet à partir des critères préconisés par le Comité d'Aide au Développement (CAD) de l’OCDE, à savoir : pertinence, cohérence, efficacité, efficience, impact et viabilité/durabilité.
L’évaluateur devra impérativement fournir un jugement de valeur sur chacune des questions d’évaluation soulevées par l’examen des critères. Dans le cadre de cette analyse qualitative et quantitative, l’évaluateur s’assurera que les jugements formulés pour chacun des six critères d’évaluation permettent de recouvrer l’ensemble des étapes marquantes du cycle du projet (instruction, mise en œuvre, période post-projet) mais aussi répondent aux objectifs de l'évaluation présentés précédemment.
Les questions d’évaluation sont détaillées au Pp 8-9 des TDR téléchargeables ci-dessous. Elles seront revues par l’évaluateur au moment de la phase de démarrage de l’évaluation.
L’évaluateur devra impérativement fournir un jugement de valeur sur chacune des questions d’évaluation soulevées par l’examen des critères. Dans le cadre de cette analyse, l’évaluateur assurera que les jugements formulés pour chacun des six critères d’évaluation permettent de recouvrer l’ensemble des étapes marquantes du cycle du projet.
3.3. Conclusions et recommandations
Après avoir, de manière progressive, exposé ses observations, puis formulé ses constats et porté des jugements sur le projet à l’aune de chaque critère d’évaluation, l’évaluateur devra livrer ses conclusions générales de façon à porter une appréciation d’ensemble sur l’intervention évaluée. Ces conclusions devront être hiérarchisées par ordre d’importance et classées par ordre de fiabilité.
L’évaluateur identifiera des leçons et/ou des recommandations stratégiques et/ou opérationnelles. Pour chaque lot, ces dernières devront être liées aux conclusions, regroupées et classées par ordre de priorité.
L’évaluateur devra préparer une restitution finale portant sur le lot n. 1 et lot n. 2 et sera tenu de la présenter deux fois : d’une part au département santé « DEPSAN » d’Expertise France et d’autre part pour le commanditaire et ses partenaires de mise en œuvre, le bailleur et le Ministère de la Santé.
4.1. Gouvernance de l’évaluation
Le rôle de l’évaluation est d’aider les acteurs les plus impliqués à porter une appréciation commune et objective sur l’action, sa conception, son déroulement, ses résultats, etc. Prendre en compte les points de vue des acteurs du projet, et en particulier ceux des partenaires et bénéficiaires des actions, sera une exigence à la fois éthique et opérationnelle pour la réalisation de cette évaluation finale. Les analyses et recommandations d’une évaluation sont en effet d’autant mieux appropriées par les acteurs – et donc utiles pour la suite des actions – qu’ils s’y reconnaissent et ont contribué à l’élaborer.
Un comité technique sera ainsi mis en place en amont de l’évaluation finale afin de garantir une gouvernance participative tout au long du processus. Le comité technique composé de représentants de l’équipe terrain et siège d’EF veillera au respect de la méthode et de l’organisation du travail et sera l’instance de validation des livrables. Il permettra l’expression de la variété des points de vue, discutera et commentera les notes et rapports produits par l’équipe d’évaluation sachant que cette dernière restera seule responsable du contenu et de la qualité du rapport final. Il sera consulté aux étapes clé du processus, du développement des termes de références à la restitution des constats et recommandations, en passant par la révision du protocole et des outils d’évaluation.
La consultation, le dialogue et la communication avec les acteurs locaux et les populations impliquées dans le projet seront également favorisées pendant la phase de collecte de données à travers l’observation participante au sein des communautés ciblées, des entretiens individuels semi-structurés avec des représentants des acteurs locaux (services techniques déconcentrés, collectivités territoriales, organisations locales) ou des leaders communautaires, l’organisation de focus-groups impliquant des personnes aux profils socio-démographiques similaires ou des participants du projet ayant des expériences communes à partager. La triangulation des informations recueillies permettra de produire des appréciations sur une réalité complexe, aux multiples facettes tenant compte de perceptions, positions, intérêts et références différentes, y compris en adoptant une perspective sensible au genre.
4.2. Modalités de collecte de données
Pour chaque lot, l’évaluateur pourra recourir à toute la panoplie d’outils disponibles pour collecter et analyser les informations pertinentes pour l’évaluation. Il effectuera des visites terrain sur les différents sites de mise en œuvre et utilisera les méthodes de collecte de données suivantes :
Il effectuera une réunion de restitution à chaud des résultats préliminaires pour chaque lot, suite à la première phase de collecte (juin 2023 pour le lot n. 1) comme à la seconde (juin 2024 pour le lot n. 2).
4.3. Durée, calendrier et contenu de la prestation
La durée totale pour la réalisation de cette évaluation est estimée à 60 jours-hommes de travail, soit une vingtaine de jours pour chaque lot, à affiner en fonction des propositions. L’évaluateur ou le bureau d’étude sélectionné devra proposer un plan de travail détaillé dans sa note de cadrage, faisant apparaître clairement les différentes phases de l’évaluation, en particulier les différentes étapes de compte-rendu provisoire et final. Il reviendra donc à l’évaluateur de proposer dans son offre son propre calendrier reprenant les phases listées ci-dessous.
La prestation débutera après signature du contrat entre l’évaluateur/bureau d’étude et Expertise France.
LOT n. 1
La date de démarrage du premier lot de la prestation est prévue pour le 29 mai 2023 avec une remise du rapport provisoire au plus tard le 25 août 2023 et du rapport final le 11 septembre 2023.
Phase 1 | Cadrage méthodologique > 25 mai au 12 juin 2023
Phase 2 | Finalisation de la note de cadrage lot n. 1 > 12 au 23 juin 2023
Phase 3 | Enquête terrain > Fin juin 2023
Phase 4 | Analyse et rédaction du rapport provisoire > 25 août 2023
Phase 5 | Finalisation du rapport final du lot n. 1 > 11 septembre 2023
La prestation inclura :
iii) une mission de terrain pour recueillir les données du lot n. 1,
vii) un rapport final de l’évaluation du lot n. 1.
Ces réunions se tiendront à Nouakchott, au siège d’Expertise France à Paris, en visioconférence ou dans d’autres espaces qui seront indiqués par le commanditaire.
LOT n. 2
La date de démarrage du second lot de la prestation est prévue pour mars-avril 2024 avec une remise du rapport final qui agrégera l’analyse du lot n. 1 et du lot n. 2 en septembre 2024 : merci de noter que le calendrier indicatif concernant le LOT n.2 sera précisé en janvier 2024.
Phase 1 | Cadrage méthodologique Mars-avril 2024
Phase 2 | Finalisation de la note de cadrage lot n. 2 Mai 2024
Phase 3 | Enquête terrain Juin 2024
Phase 4 | Analyse et rédaction du rapport provisoire Juillet 2024
Phase 5 | Finalisation du rapport final Août-septembre 2024
Phase 6 | Deux restitutions finales Septembre 2024
La prestation inclura :
viii) une réunion de lancement,
xii) une réunion de restitution des conclusions aux équipes siège et terrain d’EF (voire à certaines parties prenantes selon le besoin),
xiii) un rapport provisoire de l’évaluation finale du projet, qui agrégera l’analyse du lot n. 1 et du lot n. 2.
xiv) un rapport définitif de l’évaluation finale du projet,
4.4. Livrables
4.4.1. Deux notes de cadrage
A l’issue de la phase de structuration de la démarche évaluative (cf. 3.1), l’évaluateur produira une note de cadrage pour chaque lot (au total, 2 notes de cadrage sont donc attendues). Pour chaque lot, cette note, axée sur la composante analysée à savoir la composante 1 pour le lot n. 1 et la composante 2 pour le lot n. 2 (cf. 2.2.2) :
Chacune des deux notes de cadrage devra être validée par EF avant la poursuite des travaux.
4.4.2. Un rapport final du lot n. 1
Un rapport provisoire de l’évaluation du lot n. 1 est attendu (cf. 4.3) à l’issue de l’analyse évaluative de la composante 1. Un rapport final du lot n. 1 sera donc produit en intégrant les remarques du commanditaire sur le rapport provisoire du même lot ; ce rapport de moins de 35 pages hors annexes devra être validé par EF avant d’être considéré comme final
4.4.3. Un rapport provisoire de l’évaluation finale portant sur les lots n. 1 et n. 2
Un rapport final provisoire, qui agrégera l’analyse du lot n. 1 et du lot n. 2, sera produit à l’issue des travaux du consultant. EF formulera ses remarques et observations suite à la relecture du rapport provisoire, qui ne devra pas dépasser 60 pages hors annexes.
Le rapport devra à minima comporter les rubriques suivantes : introduction, table des illustrations, résumé, récit analytique, méthodologie, constats et résultats, recommandations et annexes incluant la liste des personnes interrogées et les outils d’enquête utilisés.
4.4.4. Un rapport définitif de l’évaluation finale portant sur les lots n. 1 et n. 2
Le rapport définitif, intégrant ces observations, devra être disponible dans les 15 jours suivant la réception des commentaires. Si ces observations expriment des différences d’appréciation non partagées par les consultants, celles-ci pourront être annexées au rapport définitif et commentées par les consultants.
Le rapport sera établi selon la structuration proposée à minima pour le rapport provisoire. Les rapports provisoire et définitif devront être remis sous format électronique aux adresses mails suivantes :
sara.pizzocaro@expertisefrance.fr , elena.fogli@expertisefrance.fr, karini.lefort@expertisefrance.fr
Le rapport d’évaluation ne devra pas excéder 60 pages, hors annexes ; il sera accompagné d’une synthèse de 5 pages dont la structuration est précisée dans le point suivant.
4.4.5. Une note de synthèse sur l’intervention
La note de synthèse comprendra une présentation du projet (contexte, parties prenantes, modalités, objectifs, contenu) et reprendra les principales conclusions, leçons et recommandations du rapport. Elle ne devra pas excéder 5 pages.
4.4.6. Deux restitutions finales portant sur les lots n. 1 et n. 2
Un support de présentation sous format PowerPoint devra être produit par l’évaluateur et validé par le commanditaire en vue des deux restitutions finales – et donc portant sur le lot n. 1 et lot n. 2 – pour le DEPSAN d’Expertise France puis pour le commanditaire et ses partenaires de mise en œuvre, le bailleur et le Ministère de la Santé de la Mauritanie.
CONTEXTE DE L’INTERVENTION
En République Islamique de Mauritanie (RIM), les caractéristiques démographiques du pays sont marquées par une faible densité de population sur l'ensemble du territoire, avec toutefois un accroissement massif de l'urbanisation depuis quelques années, notamment à Nouakchott. Ceci constitue un défi pour l’accès à la santé de la population, dont 31% vit toujours sous le seuil de pauvreté[1]. De plus, les services de santé primaire et en particulier les services de santé sexuelle, reproductive et materno-infantile restent très limités, tant sur le plan quantitatif que qualitatif. La formation du personnel, le manque d'infrastructures, la qualité et l’accessibilité des soins nécessitent d’être renforcées à tous les niveaux et en particulier dans les zones vulnérables de l’Est et du Sud de la Mauritanie.
Il est important de souligner également la persistance de pratiques culturelles majorant le risque de mortalité materno-infantile, telles que le mariage et les grossesses précoces, les mutilations génitales et les violences basées sur le genre, l'accouchement à domicile sans l'assistance d'un personnel qualifié ou encore des grossesses rapprochées faute d'accès aux services de planification familiale.
Le pays enregistre un taux de mortalité maternelle lié à la grossesse très élevé, avec 454 décès maternels pour 100 000 naissances vivantes[2], loin de la cible ODD de 70. La première cause de décès maternel en Mauritanie est l’hémorragie post-partum, faute notamment de disponibilité de sang.
Ce contexte est le point de départ d’un projet visant l’amélioration des soins de santé primaires et de la santé maternelle à Nouakchott, ainsi que dans 3 régions du Sud/Sud-Est Mauritanie : l'Assaba, le Guidimakha et l'Hodh El Gharbi.
Temeyouz s’inscrit pleinement dans les objectifs du Plan National de Développement Sanitaire[3] et correspond aux priorités fixées par le Président en faveur de l’amélioration des secteurs sociaux et de la réduction des inégalités. Il vient également consolider la stratégie d’intervention de l’Agence Française de Développement (AFD) en Mauritanie, en faveur des secteurs sociaux et de l’accès aux services de base, tels que l'accès à la santé sexuelle et reproductive, tout en garantissant les droits des femmes et des jeunes filles, dans la poursuite de leur autonomisation[4].
RESUME DU PROJET
Le projet Temeyouz, mis en œuvre par Expertise France (EF) sur financement de l'AFD et du fond MINKA[5], a commencé le 1er juillet 2020 pour une durée totale de 48 mois.
Le budget du projet s'élève à 8 000 000 €.
L’objectif général du projet est « l'amélioration des soins de santé primaire et de la santé maternelle et infantile en Mauritanie ».
De manière transverse, il vise à réduire les inégalités femmes-hommes dans l’accès aux soins et les violences faites aux femmes.
Cet objectif général se décline en 2 grandes composantes et 4 objectifs spécifiques (ces 2 composantes sont mises en œuvre au travers de 2 modalités d’intervention distinctes) :
Composante 1 :
Répondre de manière rapide au déficit d’offre de soins dans le Sud/Sud-Est du pays, à travers le renforcement du continuum des soins de santé sexuelle, reproductive et infantile et la lutte contre toutes formes de violences basées sur le genre. En effet, sur financement Minka de l’AFD, cette modalité d’intervention requiert un dispositif d’impact rapide, dans les 6 mois de la signature de l’accord particulier.
Composante 2
Apporter une réponse plus structurante au niveau national afin de contribuer durablement au renforcement du système de santé et à l’amélioration de la santé de la mère et de l’enfant à travers :
Cette composante de 48 mois sur le renforcement du système de santé mauritanien est donc déclinée en deux sous composantes correspondant aux deux objectifs spécifiques qu’elle associe et qui prendront fin au 30 juin 2024.
Les bénéficiaires directs du projet sont les femmes, les enfants de moins de 5 ans et le personnel de santé.
Les principaux partenaires du projet sont :
La coordination du projet est assurée par Expertise France et est composée d’une équipe basée à Nouakchott et d’une équipe basée au siège de Paris, en France.
Le volet Suivi-Evaluation est pris en charge par une chargée de Suivi-Evaluation au sein de l’équipe projet. Dans le cadre de la mise en œuvre d’un système de SE, plusieurs actions ont été menées : des revues semestrielles ont été produites ainsi qu’un travail de révision du cadre logique et de mise à jour de certains indicateurs. En outre, un travail d’évaluation intermédiaire couvrant les deux premières années du projet sera livré en mai 2023 par un consultant externe.
Enfin, le logiciel participatif « SANSE » permet de suivre et visualiser l’avancement des activités et des indicateurs selon le cadre logique contractuel.
L'articulation du cadre logique entre objectifs spécifiques, résultats attendus, activités et indicateurs se situe en Annexe 1.
[1] CNS 2015
[2] Enquête démographique de santé en Mauritanie 2019-2021 (EDSM).
[3] Plan National de Développement Sanitaire (PNDS) 2022-2030 Volume I : Analyse situationnelle et PNDS.
[4] L'AFD les droits et la santé sexuels et reproductifs (DSSR), publication institutionnelle, juillet 2021.
[5] Lancé en 2017, le Fonds Paix et résilience Minka est loutil de lAFD dédié à la consolidation de la paix, dans le cadre de la stratégie française « Prévention, résilience et paix durable »
Organisation attendue de l’équipe
L’évaluateur pourra être un évaluateur indépendant et/ou une agence d’évaluateurs. S’il s’agit d’une équipe d’évaluateurs, celle-ci devra proposer dans son offre une répartition des rôles et responsabilités tout au long du processus d’évaluation. Cette répartition sera discutée et validée lors de la réunion de démarrage.
Dans le cas où une équipe d’évaluateurs était proposée, la complémentarité des profils des experts sera un élément déterminant du processus de sélection. L’équipe proposée devra présenter dans la mesure du possible un équilibre homme/femme.
Le bureau d’études ou l’évaluateur(e) mobilisé pour la prestation ne doivent pas avoir de liens avec les parties prenantes qui soient susceptibles d’interférer dans le processus d’évaluation et de mettre en doute l’impartialité et l’objectivité de ses conclusions.
Compétences requises pour mener l’évaluation
Cette consultation s’adresse aux bureaux d’étude/recherche et ou à un/une consultant(e) indépendant(e) expérimenté(e).
Les compétences requises pour réaliser cette évaluation sont les suivantes :
Qualifications et expérience :
Compétences communicationnelles :
Compétences transversales:
Mesures éthiques
Dans le cadre de chaque évaluation, EF s’engage à faire respecter certaines mesures éthiques. La prise en compte de ces mesures dans l’offre technique est impérative et l’évaluateur devra s’assurer du respect de ces principes tout au long du processus de l’évaluation et notamment durant les missions terrains, de collecte et d’analyse des données :
Ces mesures pourront être adaptées à l’issue de la phase de démarrage.
Contenu des offres
Les offres devront inclure :
1) Une note technique composée de:
2) Le CV du ou des experts proposés pour réaliser l’évaluation, mettant en avant les expériences similaires ;
3) Pour un consortium de cabinets/consultants uniquement, une lettre signée des différentes parties devra indiquer clairement le chef de file de la mission ;
4) Une offre financière incluant le montant TTC proposé pour l’évaluation et les termes de paiement.
Remise des offres
Les offres devront être envoyées avant le 15/05/2023 à 10h00 soit directement sur la plateforme EF ou aux adresses suivantes :
sara.pizzocaro@expertisefrance.fr, elena.fogli@expertisefrance.fr, karini.lefort@expertisefrance.fr,
Modalités d’évaluation des offres
Expertise France sélectionnera l’offre qui présente le meilleur rapport qualité-prix, utilisant une pondération entre la qualité technique et le prix des offres sur la base de la grille en p. 15 des TDR téléchargeables ci-dessous.
Annexes téléchargeables ci-dessous
Le processus de sélection des candidats s'opérera selon le(s) critère(s) suivant(s) :
Document(s) joint(s) : TdR Evaluation finale_VF.pdf - Cadre logique Temeyouz Logalto.xlsx
Expertise France est l’agence publique de conception et de mise en œuvre de projets internationaux de coopération technique. L’agence intervient autour de quatre axes prioritaires :
Dans ces domaines, Expertise France assure des missions d’ingénierie et de mise en œuvre de projets de renforcement des capacités, mobilise de l’expertise technique et joue un rôle d’ensemblier de projets faisant intervenir de l’expertise publique et des savoir-faire privés.